Lay (fleuve)

le Lay
Illustration
Le Lay à Mareuil-sur-Lay-Dissais.
Carte.
Cours du Lay (carte interactive)
Loupe sur carte verte le Lay sur OpenStreetMap.
Caractéristiques
Longueur 118,81 km [1]
Bassin 1 972 km2 [1]
Bassin collecteur le Lay
Débit moyen 14 m3/s (La Bretonnière) [réf. nécessaire]
Régime pluvial océanique
Cours
Source source
· Localisation Saint-Pierre-du-Chemin
· Coordonnées 46° 42′ 34″ N, 0° 42′ 37″ O
Embouchure Atlantique
· Localisation La Faute-sur-Mer
· Altitude m
· Coordonnées 46° 18′ 37″ N, 1° 17′ 47″ O
Géographie
Pays traversés Drapeau de la France France
Département Vendée
Régions traversées Pays de la Loire

Sources : SANDRE:« N3--0160 », Géoportail, OpenStreetMap

Le Lay est le principal fleuve côtier de la Vendée et se jette dans l'Atlantique.

Histoire[edit | edit source]

Il est documenté sous le nom de Ledius en 943[2].

En 1790, le Grand et le Petit Lay avaient été retenus pour donner le nom de « Deux-Lays » au département qui se constituait alors dans le Bas-Poitou. Mais, afin de ne pas froisser la susceptibilité des députés élus dans la région, avec le jeu de mots les deux laids, on leur préféra le nom d’une rivière beaucoup moins considérable, la Vendée[3],[4].

Géographie[edit | edit source]

Le Lay traverse successivement le massif cristallin du bocage et les formations sédimentaires de la plaine et du Marais poitevin, pour se jeter dans l'océan Atlantique entre les deux flèches sableuses de L'Aiguillon-sur-Mer et de la pointe d'Arçay (commune de La Faute-sur-Mer).

Sa partie amont se décompose en deux branches :

La confluence du Grand et du Petit Lay intervient au lieu-dit de l'« Assemblée des Deux-Lays », dans la commune de Chantonnay (altitude : 20 m).

Le fleuve ainsi formé parcourt 118,81 km[1] jusqu'à son débouché dans l'océan Atlantique et plus exactement dans la baie de l'Aiguillon.

Communes et cantons traversés[edit | edit source]

Dans le seul département de la Vendée, le Lay traverse les trente-quatre communes[1] suivantes, de l'amont vers l'aval, de Saint-Pierre-du-Chemin (source), Angles, Bazoges-en-Pareds, Bessay, Le Boupère, Bournezeau, La Bretonnière-la-Claye, Le Champ-Saint-Père, Chantonnay, Chavagnes-les-Redoux, La Couture, Grues,Curzon, Lairoux, Mareuil-sur-Lay-Dissais, La Meilleraie-Tillay, Menomblet, Monsireigne, Montournais, Moutiers-sur-le-Lay, Péault, Pouzauges, Réaumur, La Réorthe, Rosnay, Saint-Benoist-sur-Mer, Saint-Cyr-en-Talmondais, Saint-Denis-du-Payré, Sainte-Hermine, Sainte-Pexine, Saint-Prouant, Saint-Vincent-sur-Graon, Sigournais,l'Aiguillon sur Mer, La Faute-sur-Mer (confluence).

Bassin versant[edit | edit source]

Le Lay traverse treize zones hydrographiques[1].

Organisme gestionnaire[edit | edit source]

Statut[edit | edit source]

De ses sources à la chaussée de Mareuil-sur-Lay, le Lay est un cours d'eau non domanial. Son lit et ses berges sont la propriété des riverains. À l'aval, la chaussée de Mareuil-sur-Lay et jusqu'à la limite de la salure des eaux, le fleuve appartient au domaine public fluvial de l'État. Il a été rayé de la nomenclature des voies navigables.

Un plan de prévention du risque inondation des rivières Lay, Grand Lay et Petit Lay, de leurs sources au village de Lavaud (commune de Péault), a été approuvé en .

Un schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) est en cours d'élaboration pour tout le bassin versant du Lay.

Principaux affluents[edit | edit source]

Rang de Strahler[edit | edit source]

Hydrologie[edit | edit source]

Son régime hydrologique est dit pluvial océanique.

Climat de la Vendée[edit | edit source]

Aménagements et écologie[edit | edit source]

Le Lay a fait l'objet de nombreux aménagements depuis la période de la reconstruction consécutive à la Seconde Guerre mondiale.

Plusieurs barrages remplissent des fonctions d'alimentation en eau potable et d'irrigation des cultures :

  • le barrage de Rochereau (127 ha, 5,1 Mm3) ;
  • le barrage de l'Angle-Guignard (55 ha, 1,8 Mm3) ;
  • le barrage de la Sillonnière (5,45 Mm3).

En aval, dans sa traversée du Marais poitevin, le Lay a été canalisé et équipé de vannages (Moricq, le Braud) déterminant des biefs qui depuis ne sont plus soumis à l'influence des marées.

Marais[edit | edit source]

À partir du bourg de Mareuil, les méandres du Lay forment des espaces marécageux associés au Marais poitevin.

Aussi, des prés humides communaux se localisent aux abords du fleuve (Curzon, Lairoux et Saint-Benoist).

Bibliographie[edit | edit source]

  • A. Rivière, « Sur l'embouchure du Lay (Vendée). La sédimentation et la morphologie estuariennes », Bulletin de la Société Géologique de France, 5(18), 1948, pages 139-151.

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Voir aussi[edit | edit source]

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Notes et références[edit | edit source]

Notes[edit | edit source]

  1. rd pour rive droite et rg pour rive gauche

Références[edit | edit source]

  1. a b c d et e Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Lay (N3--0160) » (consulté le )
  2. Albert Dauzat, Gaston Deslandes, Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de rivières et de montagnes en France, 1978.
  3. « Les deux « laids » et les Deux-Lays En 1790, quand naquirent les départements, la Vendée... », Ouest-France, 20 juillet 2008, en ligne [1], consulté le 5 octobre 2008
  4. Lucien Fouladou, La Vendée 1900-1920, Paris, De Borée éditions, 2005, collection Mémoires d’hier, (ISBN 2-84494-393-4), p 8
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